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FRANÇOIS DE HOYERS DE LA VALFENIÈRE ET L'ABBAYE ROYALE DES BÉNÉDICTINES DE SAINT-PIEKRE A LYON i 659-4686 SUITE ( 1 ) . On a raconté que les religieuses, pénétrées de recon- naissance pour Antoinette, à laquelle elles devaient l'achè- vement de leur monastère, et surtout de ses grandes qua- lités, voulurent consacrer son passage à l'abbaye au moment où l'on allait en poser la dernière pierre. Ces dames avaient fait sculpter un cartouche en marbre avec une inscription commémorative ; malgré le secret dont on chercha à entourer ces préparatifs, l'abbesse, avertie à temps, s'y opposa et n'accepta l'inscription que sur le papier. Sa modestie, réelle ou feinte, a permis d'en conserver le texte qui, sans cela, n'eût pas survécu probablement à la dévastation des monuments de l'abbaye. En voici la traduction : « A l'éternelle mémoire de très-illustre et très-re- ligieuse vierge Antoinette d'Albert de Chaulnes, issue d'aïeux auxquels la Cour et toute la milice française ont rendu hommage. « Quoique ornée des dons les plus rares de la nature, (!) Voir la précédente livraison.