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                   LAMARTINE ET SA FAMIL.LK.                      -'sfi1

Kranehe-Comté en 1789. il eut les enfants qui suivent:
      4° François-Louis de la Martine, fils aîné (4), sieur de
         Montculot ; il figure à l'assemblée de la noblesse
         du bailliage de Mâcon, prévôté de Saint-André-le-
         Désert, parmi les nobles non possesseurs de fiefs.
      2°. Pierre, qui suit.
      3° L'abbé de la Martine.
      4° N       de La Martine, connue dans la famille sous
         le nom de madame de Montceau.
      5° Marie-Suzanne de la Martine du Vilard, chanoi-
         nesse-comtesse du chapitre de Saint-Martin-de-
         Salles en Beaujolais (2).
   Dans les lettres que possède le directeur de la Revue dv
Lyonnais, et qui étaient adressées à son grand-père, elle
signe : De Lamartine du Villars, cbanoinesse de Salles.
   L'écusson losange de son cachet en cire rouge, sur-
monté d'une couronne de marquise, au lieu de deux
jumelles en bandes d'or porte deux jumelles, en fasce.
   Comme curiosité littéraire, nous ajouterons que dans ce
siècle accusé d'orgueil et d'aristocratie, la fière comtesse
 écrivait à un simple négociant: « Je suis très-parfaitement,
monsieur, votre très-humble et très-obéissante servante. »
   A l'époque d'égalité où nous vivons, la plus petite bour-
 g*eoise serait moins polie.
VI. Pierre de la Martine, capitaine au régiment Dau-
   (1) Catalogue des gentilshommes de Bourgogne.
   (2) Vicomte de Gabrielly, La France chevaleresque et chapitrale,
Paris, Leroy, 1785. —Les preuves de noblesse des chanoinesses de
Salles étaient de huit générations du côté paternel: la mère devait
être Demoiselle. — Par concession royale, les chanoinesses avaient le
titre de eomtesses de Salles : elles portaient une décoration spéciale.
   Marie-Suzanne de La Martine tenait son nomdu Vilard, à l'exemple
de son frère le chevalier de Pratz, du vieux castel de TOarrf-Saint-
Sauveur, près Saint-Claude.