Revue du Lyonnais » série 3 - n°7 ( 1869 ) » pp.440

440                       LA DIANA.
      e
xm siècle, il est naturel d'attribuer aux Roussillon d'An-
nonay les émaux du blason de la Diana. Et, en effet, l'écu
primitif de Roussillon était d'or, hïaigle de gueules, comme
celui des rois de Bourgogne et comtes de Vienne, dont ils
descendaient et dont ils furent longtemps les vicomtes titu-
laires. Or, la branche puînée de cette maison, dite des sei-
gneurs d'Annonay, et qui, plus tard, acquit de la branche
aînée la terre de Roussillon, ayant à composer son blason
 à la manière des comtes de Dreux, dut forme*" son. échi-
quier des couleurs de Roussillon, c'est-à-dire d'or et de
gueules, et, par conséquent, prendre pour brisure la bordu-
 dure d'azur, comme à la Diana.
    Ces considérations ne permettent donc pas de douter que
 ce blason, échiqueté d'or et de gueules, à la bordure d'azur,
 ne soit le véritable écusson des seigneurs de Roussillon
 de la branche d'Annonay, et, conséquemment, de cet Ar-
 thaud de Roussillon, seigneur de Roussillon et d'Annonay,
 qui rendait hommage, en 4295. au comte Jean pour les
 châteaux de l'Aubépin, d'Ay et ensuite de Miribel.

                             XL.




      D'or, à la fasce nèbulèe de gueules :   MAUVOISIN-CHE-
VBIÈKES.

   Hugues de Mauvoisin, chevalier, seigneur de Chevriè-
res, qui rendait hommage au comte Jean pour son château
de Chevrières et appartenances.