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           FRANÇOIS DE U0\E11S DE LA VALFENIÈRE.         481

pouvaient ainsi recevoir facilement les visites, qui ont
donné à ce monastère un certain renom mondain.
   L'appartement de l'abbesse était encore desservi, pour
l'accès des domestiques, par un escalier symétrique au
précédent, aux deux tiers détruit, lequel, partant du
cloître, vers la troisième travée à gauche en entrant,
conduisait au premier, aux entre-sol du premier et en-
suite au deuxième étage et aux comblas. Des lieux d'ai-
sances, existant encore, lui étaient juxtaposés,
   Le couloir circulaire embrassait sur les façades exté-
rieures toute la hauteur du premier étage et était éclairé
par de hautes fenêtres garnies de vitraux à petits com-
partiments, enrichis des armes du monastère, lesquels
interceptaient les regards de l'extérieur.
   Les fenêtres placées à l'opposite sur la cour, éclairant
les cellules ou logements, et, moins élevées, étaient sur-
montées de mezzanines " parce que l'architecte avait,
avec raison, divisé l'étage, par un plancher afin de ré-
duire sa hauteur trop grande et d'obtenir des entre-sol
qui servaient de greniers et de logement pour les filles de
 service. Ces entre-sol étaient desservis, en outre des esca-
liers principaux, par des galeries en encorbellement et pri-
 ses sur le grand couloir circulaire, auxquelles on montait
par des marches placées à chaque extrémité du couloir.
    L'appartement de l'abbesse formé de pièces plus
 grandes et nécessitant plus d'ampleur, s'écartait de cette
 disposition : la hauteur du bâtiment était, dans cette
 partie faisant avant-corps, partagée en trois divisions à
 peu près égales, et des marches partant du couloir cir-
 culaire y donnaient accès à droite et à gauche. Cet ar-
 rangement existe dans son intégrité au centre du
 deuxième étage sur le couloir, affecté à l'Ecole des beaux-
 arts ; là, les cellules servent de cabinets aux professeurs
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