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                       LE MÉDAILLIER D'ADAMOLI                                      457
Veuillet, fille. Ont signé: Adamol, de Saint-Julien», Catherine
Veuillet9; Marie Trollier3, A. M e y 4 , Trollier, Pierre Lafont 5,
Marie Adamol, etBayon, vicaire. (Reg. de la paroisse de Saint-
Paul 1707 ; n° 464, f. 52 R.). Acte de décès : « Pierre Adamoli,
bourgeois de Lyon, décédé hier, âgé d'environ 70 ans, a été inhumé
dans le tombeau de la chapelle de la Sainte-Vierge, par moi vi-
caire soussigné, le 4 juin, en présenee des soussignés: Renaud,
prêtre, Saumer et Marquet, vicaires. (Regist. de la paroisse d'Ainay
1769, n° 78, f. 94.)
   Comme on le voit par ces actes, la famille d'Adamoli habitait,
au moment de sa naissance, sur la paroisse Saint-Paul,où les Ita-
liens surtout exerçaient alors un grand commerce, tandis qu'au
moment de sa mort, il demeurait rue de l'Arsenal, non loin d'Ai-
nay. Par ces mêmes actes de l'Etat Civil, on a pu remarquer aussi
qu'en 1707, les Adamoli signaient encore Adamol et qu'ils n'ont
pris, que plus tard, le nom à'Adamoli. La mère de Pierre Adamoli,
Anne Trollier, appartenait à une famille lyonnaise distinguée ; An-
toine Trollier était conseiller à la Cour des Monnaies, et Claude et
Pierre Trollier furent échevins en 1681, 1707 et 1713. Les armes
des Adamoli sont « d'azur, à l'arbre de la science du bien et du
mal tortillé du tentateur et accosté de nos premiers parents, le tout
au naturel et au chef de l'Empire. » (Steyert.) Ce sont évidemment
des armes parlantes. Pierre Adamoli en est-il l'auteur ? je l'ignore,
mais il a écrit de sa main, dans l'un de ses recueils manuscrits,


   1
      Saint-Julien, famille originaire du Dauphiné, fixée à Lyon au xvm« siècle,
(Steyert).
   8
     Veuillet, famille lyonnaise alliée à Aimé Bertin, recteur de la Charilé et Échevin,
victime de son dévouement pour les malades dé l'hospice, mort en 1752. (Pernetti,
t. II, p. 352).
   3
     Trollier, de Fetans, de Messimieux, de la Barollière, de Sardon, seigneurs de
Messimieux, avaient pour armes « d'argent au lion de gueules et une fasce d'or
brochante. » (Steyert).
   4
     A. Mey, neveu du célèbre Ottavio Mey, d'origine italienne, fixé à Lyon et
auteur de la découverte de lustrer la soie. Ce riche négociant possédait aussi de pré-
cieuses collections artistiques, dans lesquelles se trouvait le fameux bouclier d'argent
trouvé près de Pont-Saint-Esprit et représentant la continence de Scipion. (Pernetti,
t. II, p. 125.)
   5
     Pierre Lafont, de la famille de Mathieu Lafont, échevin 1690, administrateur des
plus habiles, et dont la rue Lafont conserve le nom.