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HISTOIRE D'AMPLEPUIS 369 basse justice et divers droits seigneuriaux, à la charge de 16 livres, 10 sols de rente foncière dus aux curé, prêtres et sociétaires de Saint-Georges-de-Thizy, 14 livres dues au curé de Saint-Jean-la-Bussière, 13 livres, 10 sols, 6 deniers aux religieux cordeliers de Charlieu, 12 ânées de seigle, mesure de Charlieu aux mêmes, 198 livres, 18 sols de rente foncière aux religieux, prieur et couvent de l'abbaye de Notre-Dame de Cluny, 630 livres de rente foncière aux prêtres, curé et sociétaires d'Amplepuis, et en outre la somme principale de 143.000 livres. En 1743, le quartier d'en haut d'Amplepuis payait un tiers des impôts et celui d'en bas, les deux autres tiers; en 1772, sans doute à cause de l'accroissement du bourg, le quartier d'en haut payait 2 septièmes et celui d'en bas 5 septièmes ; bien avant cette époque, les consuls du quar- tier d'en haut se plaignaient d'être trop accablés d'impôts. Avant la Révolution, les fermiers des aides et péages ou les officiers du seigneur d'Amplepuis faisaient payer aux foires 2 sols par bœuf et un sol par vache. En 1747, la baronnie d'Amplepuis appartenait à messire Jean-Baptiste du Sauzey, chevalier, seigneur de Rébé, chevalier de Saint-Louis, lieutenant aux Gardes françaises, héritier de dame Marie Barret, sa mère. En 1757, il y avait à Amplepuis deux commis pour la marques des toiles ; il y avait des halles, un marché tous les mardis et plusieurs foires considérables. En 1774, haut et puissant seigneur messire Jean-Baptiste, marquis du Sauzey, commandeur de Saint-Louis, colonel d'infanterie, puis maréchal de camp des armées du Roi, major du régiment des Gardes Françaises, gouverneur de Landrecies, en Hainaut, était baron d'Amplepuis, seigneur de Rébé, Saint-Jean-la-Bussière, Ronno et autres lieux.