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HISTOIRE D'AMPLEPUIS 367 seigneur de Rébé, né le 9 juillet 1633, filleul de Claude de Rébé, archevêque de Narbonne, son grand-oncle, auprès duquel il fut élevé ; il dissipa sa fortune et mourut aveugle ; il était, en 1658, maître de camp d'un régiment de cava- lerie; il n'eut qu'un fils de Jeanne d'Albret, messire Claude- Hyacinte de Rébé, chevalier, baron d'Amplepuis, seigneur de Rébé, vivant en 1680, brigadier des armées du Roi, lieu- tenant pour Sa Majesté en la province de Roussillon, vail- lant militaire, qui eut de Thérèse de Pons de Montclar, veuve en 1696, une fille unique Marie-Josèphe de Rébé, baronne d'Amplepuis, dame de Rébé, mariée à très haut et très puissant seigneur messire Éléonord du Maine, marquis du Bourg, seigneur de Changy, baron des États généraux de Languedoc, maître de camp du régiment royal, cavalier, brigadier des armées du Roi, général de la cavalerie et dragons. En 1627, Isabeau Popillon du Réau, veuve de Zacharie de Rébé, baron d'Amplepuis, affermant les laides, bau- chages, etc., du bourg de ce lieu fit défense de laisser établir aux halles, jeux de palets, de quilles et fêtes bala- doires, d'y tenir aucun bétail et d'y laisser travailler les tireurs de scie, sans son autorisation. En 1647, on avait bâti des maisons au lieu où étaient les masures duviel chastel d'Amplepuis; en 1661, ledit chastel n'existait plus. En 1697, d'après Louvet, Amplepuis était un pays froid et sablonneux; bon à blé, il y avait 457 feux. En 1667, Jean du Bessy atteignit avec une pierre, à la tête, un nommé Penin, qui mourut quarante-quatre jours après, de cette blessure ou d'une paralysie; les juges d'Am- plepuis condamnèrent le coupable au bannissement de ladite juridiction, pendant six ans, à 160 livres d'amende envers