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312                LA PUBLICITÉ A LYON

sont développés, c'est pourquoi le sieur Gauzzeville, après
une exacte recherche et une profonde étude de toutes les
méthodes théoriques et pratiques sur l'art d'enseigner la
musique, a cru devoir s'en former une particulière pour
enseigner cet Art classiquement par une conduite régulière
de principes sûrs. Il se flatte qu'en moins d'un an, la jeu-
nesse qu'il aura l'honneur d'enseigner, sera capable de
déchiffrer toute sorte de musique vocale et instrumentale,
 ensorte qu'elle soit en état de se fixer ou au genre de voix
 qui lui serait naturel, ou à la pratique de l'instrument qui
pourrait la flatter : et afin de ne point interrompre les
autres études ou exercices que l'on aurait entrepris, le
sieur Gauzzeville ne tiendra sa classe que les mardi, jeudi
et samedi de chaque semaine, depuis sept heures du matin
jusqu'à onze heures précises. Sa demeure est rue Puits-
Gaillot, proche la Nouvelle-Comédie. — Mercredi 26 janvier
1757-
   Mmc Marchand, maîtresse de musique, résidant en cette
ville depuis environ six mois, donne avis au public que la
méthode courte et aisée dont elle se sert, met ses écoliers
bientôt en état de chanter leur partie avec goût et propreté
et dans toute l'exactitude de la belle prononciation. Elle
loge place des Jacobins chez M. Saignes, Maître Ecrivain à
Lyon. — Mercredi 16 février 1757.


                Instruments de musique.

  Le sieur Mériotte, Luttier de Paris, demeurant à Lyon,
au bout du Pont, près le Change, donne avis qu'il a reçu
bon nombre d'excellentes cordes de Naples tant pour violon
que violoncelle, mandoline et autres instruments : il lui est