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                          SOCIÉTÉS SAVANTES                             27S
   Séance publique du i-j mars 1896. — Présidence de M. Ollier. —
M. Cornevin prononce son discours de réception ayant pour titre : Les
animaux domestiques dans les cultes antiques. — M. H. Mollière donne
lecture de son rapport sur le prix J.-J. Ampère (fondation Cheuvreux),
qui est décerné à M. Piéry, interne des hôpitaux. — M. Caiilemer
présente son rapport sur le prix Chazière, qui est décerné : i ° a u P . Dor-
gère, des Missions Africaines (10.000 fr.), pour son courageux et
patriotique dévouement au Dahomey; 2° à M. Garraud, professeur à
la Faculté de droit, pour son Traité de droit criminel (2.000 fr.) et
3° à M. le docteur Koelher, pour les sondages opérés par ses soins
dans le golfe de Gascogne (2.000 fr.).
   Séance du 24 mars 1896. — Présidence de M. Ollier. — M. Charles
André communique d'abord deux mémoires : L'un de M. Lecadet,
intitulé : Éléments du magnétisme terrestre à Lyon en 1895 ; le second de
M. Guillaume, ayant pour objet les observations du soleil faites à
l'observatoire de Lyon, en 1895. De l'ensemble de ces observations il
résulte notamment que les taches du soleil diminuent en nombre et en
étendue et que les facules diminuent également. — M. Ch. André
prend texte de ce travail pour faire connaître l'importance que présente
l'étude des taches du soleil. On est porté à voir, en effet, dans le soleil,
la cause des variations, que présentent les phénomènes magnétiques.
Depuis 1890 notamment, on a remarqué qu'il y a eu une relation
étroite entre l'étendue superficielle des taches du soleil et la température
de l'air. Il faut remonter jusqu'en 1764 pour trouver une pareille con-
cordance. Cette concordance se présente, d'ailleurs, à d'autres époques,
avec des intervalles de sept à douze années. D'où il résulte qu'elle est
probablement périodique, comme il en est de tous les phénomènes
observés sur le globe. D'où la conséquence qu'il paraît possible de tirer
de l'étude du soleil des prévisions de ce qui se passera sur la surface de
la terre à des époques déterminées.