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            LES ORIGINES DE LA FAMILLE CROPPET              219

le roi voulait réunir à la couronne comme faisant partie des
possessions confisquées du connétable de Bourbon. Ce
Jean Croppet était échevin de Villefranche en 1425 (5). Son
fils, appelé aussi Jean Croppet, a signé en 1472, comme
témoin, un acte passé entre Jean de Bourbon, seigneur de
Beaujeu et Jean Mallet, curé de Gleizé, relatif au partage des
dîmes de cette paroisse (6). Il était échevin de Villefranche
en 1476. Le Père de Bussières, dans les Mémoires contenans
ce qu'il y a déplus remarquable dansyïïlefr anche, dit, page 163,
qu'en 1449, Jean Croppet signa comme témoin la confir-
mation des privilèges de Villefranche, faite en présence des
principaux citoyens de cette ville.
    Quant au second point, c'est-à-dire à l'établissement
des Croppet de Villefranche à Lyon, nous en avons dit un
mot précédemment. Jean Croppet, que Pernetti appelle
premier du nom, greffier civil et criminel de la sénéchaussée
et présidial de Lyon, et qui laissa un fils du même nom,
pourvu des mêmes charges, fut convoqué pour la montre
faite à Villefranche en 1557 et fut exempté, parce que
bien qu'étant originaire de Villefranche, il était élu de la
ville de Lyon. C'est de lui que descendent tous les Croppet
dont fait mention l'histoire du Lyonnais. Nous trouvons
encore une preuve que Jean Croppet, greffier de la séné-
chaussée de Lyon, était de Villefranche, parce que le roi
Henri II ayant demandé aux états de Dombes un don gra-
tuit, ce greffier fut taxé à quinze livres. Il est probable que
Jean Croppet avait laissé à son frère Sébastien Croppet
l'office de notaire pour celui de greffier.
    Au moment où la branche lyonnaise des Croppet, après


' (5) Louvet. Hist. ms. du Beaujolais, article Montmelas.
  (6) Archives de Mongré.