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194 SOCIÉTÉS SAVANTES.
Le mal n'est pas encore grand et il n'y a pas encore péril : il restera
encore longtemps en France des sortes d'îlots en terrains plus élevés
plus dépourvus des facilités nécessaires à la production de l'énergie
électrique, là le cheval aura encore longtemps son emploi. D'autre part
les tramways électriques ont encore bien à se perfectionner. Les sys-
tèmes à accumulateurs ne sont pas pratiques. Les systèmes dans le
genre de celui de M. Glaret à l'exposition de Lyon sont trop coûteux
et trop délicats ; le système par fil aérien est très laid sans compter ses
inconvénients dans les cas d'incendie entre autres pour la manoe uvre des
engins de sauvetage. On se demande enfin dans une circulation intense
comme celle de Paris, quels seraient les effets produits par un mode de
traction encore plus rapide. Il faudrait en arriver aux tramways suspen-
dus de la ville de New-York... Enfin l'excès du mal produira lui-même
un bien. Les prix des chevaux baisseront et bien des personnes en
achèteront.