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                      HISTOIRE D'AMPLEPUIS                   189

   1787. — Le gage de Guêpe, jardinier au château de Rébé,
est de 150 livres et 2 ànées de vin par an.
   3 mars 1788. — François Cortey, prêtre prébendier de
la prébende de Rébé, demeurant ordinairement au bourg
et paroisse d'Amplepuis fait son testament ; demande
3 messes solennelles, à la manière accoutumée, la i r e le
jour ou le lendemain de son enterrement, la 2 e 40 jours
après, la 3 e l'année révolue de son décès; veut qu'il soit
aumône aux pauvres d'Amplepuis et par préférence à ses
pauvres parents 100 mesures de seigle ; lègue à l'œuvre et
fabrique de l'église dudit Amplepuis son calice et son aube,
à condition que ses successeurs en la prébende de Rébé en
auront l'usage exclusivement... lègue à Benoîte Cortey, sa
sœur, la pension annuelle et viagère de 100 livres, 2 cents
de fagots, 4 charges du pays de gros bois chêne conduits à
sa porte tout prêts à brûler.
    6 mars 1788. —Antoine et Jean-Marie Poyet, tissiers,
demeurant en la paroisse d'Amplepuis, le 2e émancipé par
le I er son père, ont dit, savoir le père que son fils a sacrifié
sa jeunesse et son travail jusqu'à ce moment qu'il a atteint
sa 31 e année aux travaux de la commune famille, qu'il a
même fait un commerce particulier auquel il a employé les
moments de son loisir et de ses veilles, lequel commerce
lui a procuré quelques fonds, et comme il ne serait pas
juste qu'il privât son fils du bénéfice de ses peines, il déclare
qu'il lui cède et abandonne tous les bénéfices qu'il a pu
faire de son commerce ; en considération de ce ledit Poyet
fils paye à son dit père la somme de 399 livres, pour lui
aidera subsister. Si ledit père décède, sans avoir consommé
ladite somme, le surplus reviendra à sondit fils.

     {A suivre.)                           P.   DE VARAX.