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IIO              CHRONIQUE D'ARCHÉOLOGIE

temple. Le dieu possédait également des esclaves et un
trésor très considérable : il imposait au commerce de ses
adorateurs son propre système de mesures et ses poids.

   PERSE. — Sous ce titre : La religion persane sous les
Achéménides, Mgr de Harlez montre dans le Museon de
novembre, que sous cette dynastie la religion de l'Avesta
était, à la vérité, observée par les mages et les disciples de
Zoroastre, mais qu'elle n'avait acquis aucune influence sur
le peuple, ce ne fut que bien plus tard qu'elle réussit à
s'implanter en Perse. Pour le rituel funéraire notamment
l'auteur prouve que l'usage de la crémation n'était point en
faveur mais que les Perses revêtaient leurs cadavres de cire,
c'est-à-dire qu'ils en fermaient les orifices et qu'ils les
ensevelissaient en terre.

   AFRIQUE. — M. Paul Gauckler vient de donner au
public le catalogue du Musée de Cherchel (Paris, Leroux,
 1895, in~4° e t 2 r planches). On jugera de l'importance de
l'œuvre par ces lignes que lui consacre M. Monceaux dans
la Revue archéologique : « Cherchel possède une foule de
morceaux précieux en eux-mêmes, pour l'artiste comme
pour l'archéologue de profession, et quelques-uns de ces
morceaux qui sont de premier ordre, feraient honneur à
n'importe quel musée d'Europe. Pendant cinq ou six siècles,
Cassarea fut la capitale d'une immense région. Au musée de
Cherchelsontreprésentées toutes les civilisations qui se sont
succédées dans le pays. Une statue de Thoutmosis I er
atteste les anciennes relations de la ville avec l'Egypte, une
inscription libyque nous rappelle que le comptoir d'Iol fut
fondé en pays berbère, à la période carthaginoise se rap-
portent divers ynonuments, d'intéressants textes arabes nous