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86                  LE TRIEURÉ DE BEAULŒU

par un accord laissant le péage aux religieuses, moyennant
une légère redevance à donner au prieur de Magneu.
   A cette époque, le moûtier de Beaulieu était un des plus
riches du Roannais. Indépendamment de celles déjà citées,
il avait reçu des donations testamentaires de Jean Miglet,
seigneur de Changy, qui en 1318, avait légué aux reli-
gieuses vingt-cinq livres, de Jean de Chenevoux, seigneur
de Bussières, dont le testament daté de 1333 renferme
un don en faveur du sacristain de Pouilly-les-Nonains et
du prieuré de Beaulieu, et de noble homme messire Jean du
Vernet, chevalier, qui, parmi les nombreux membres de sa
famille répandus dans les moustiers et prieurés du Forez,
cite « sa fille Hénarde religieuse de Beaulieu en Roannais »,
en faveur de laquelle il fait une donation.
   En 136 r, par son testament, Françoise de les Chasegnes,
damoiselle, veuve de Hugues Bagnaudon, « veut être
enterrée au cloître de Beaulieu, dans le tombeau de son
mari. Elle fait des legs en faveur du monastère de Beaulieu
et de Simon Dru, prêtre. Elle donne et lègue deux nappes,
dont l'une sera placée l'autel de la bienheureuse Vierge
Marie, en l'église de Roanne, et l'autre sur celui de Saint-
Pierre... » Quelques années plus tard, en 1398. « Etienne
Gassolet, habitant de Beaulieu, paroisse deRiorges... deman-
dait à être enterré au cimetière de Beaulieu, au tombeau de
ses ancêtres et faisait des dons aux religieuses de Beaulieu,
au lampadaire de Beaulieu, au luminaire de Riorges et à
l'hôpital de Roanne... » Les religieuses reçurent encore
en 1401 les libéralités de Jean de Malintra, de la paroisse
de Saint-André de Renaison et en 1409 de François du Saix,
chevalier (10).


  (10) En 1400 le prieuré de Beaulieu avait reçu « trois sols d'or » qui