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456                  LE MARQUIS DE COULANGES.
Catalogue des écrivains du siècle de Louis XIV, cependant il lui
devait la première idée de ce charmant quatrain fait sur les
mêmes rimes que celui du fécond chansonnier (1) ,

                     Frère Ange de Cliarollois,
                    'Dis-nous par quelle aventure
                     Le cordon de saint François
                     Sert à Vénus de ceinture?

   Titon du Tillet semble avoir voulu venger Coulanges du si-
lence de Voltaire et du trait injurieux de Gacon, en lui donnant
une place honorable dans son Parnasse françois (2).
                                                       A. P. A.

homme à faire bon marché de son blason ? Ce serait, je crois, une erreur.
Au reste, il est à propos de remarquer qu'à l'époque où il composait ses
courtes chansons, M. Dugué, son beau-père, dans la maison duquel il ré-
sidait, procédait en qualité de commissaire extraordinaire, à une sorte d'é-
puratiou de la noblesse dans les provinces du Lyonnais et du Dauphiné.
Note de M. P. U.
   (1) Voyez le Voltaire de Beuchot, tome KIV, p. 321 et la Dissertation de
C. Brossette sur le Vaudeville, publié par Achille Kuuholz, Montpellier,
1846. p. 33.
   (2) Il n'est pas entré dans notre plan de signaler les nombreux témoi-
gnages à l'éloge de Coulanges ; nous nous contenterons de renvoyer à la
 etlre qui lui a été adressée par Hamilton, le 8 juillet 1704, ainsi qu'à
lune chanson de ce spirituel écrivain qui se trouve à la fin de ses OEtwres,
dans l'édition de Belin.