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LE MARQUIS DE COULANGES. ifvl De Magdelaine l'affreux logement, E( le lien de son tourment ; lïière et ses beaux jardinages, La Mer et ses beaux rivages Cioutat Et Cassis où l'on boit ce bon muscat, Marseille, Martigues, Sismes et Salon Montpellier, Tarascon. Grenoble a fini mes voyages, Je suis de retour à Lyon. En 1683, M. de Coulanges revint encore à Lyon, où il se trouva lorsque le chevalier de Tonnerre s'y fit recevoir Minime. Cet évé- nement aurait peut-être passé inaperçu sans le couplet un peu mordant que lit alors le spirituel chansonnier. Sur l'air de Joconde. Un jeune cadet de Clermont, D'un esprit peu sublime , Prit, ces jours passés, à Lyon* L'humble habit de minime. Ce choix du prélat de Noyou Doit échautïer la bile, Car, pour cette illustre maison, C'est une tache d'huile. Pour l'intelligence de ce couplet, il n'est pas inutile de rappeler que les Minimes mangeaient tout à l'huile. On lit page 286 du Dncatiana que le chevalier de Tonnerre sortit de leur couvent pendant son noviciat. Après la mort d'Innocent XI, arrivée le 12 août 1689, le duc de Chaulnes qui, par ordre du roi, devait se rendre à Rome, choisit pour l'accompagner M. de Coulaages. Partis de Paris le 27 août, ils ne firent que passer à Lyon, ear ils étaient le 8 sept- tembre à Toulon ; mais, après 27 mois d'absence, M. de Chaulnes, à son retour en France, s'arrêta deux jours à Lyon pour y voir abbesse de saint Pierre, Antoinette d'Ailly de Chaulnes sa