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                            LOI GOMBETÃE:                               373
que des voletos de chevaux et des gens qui s'introduisent avec
effraction dans les maisons, sont arrivés à un tel degré d'au-
dace , qu'ils ne se cachent plus pour commettre ces crimes et
d'autres encore, mais qu'ils les commettent publiquement. C'est
pourquoi nOus vous avons ordonné que, lorsque vous aurez pu
découvrir des voleurs de chevaux ou des gens qui s'introduisent
avec effraction dans les maisons, soit qu'ils aient réellement
commis ces crimes, soit qu'ils en soient simplement soupçonnés,
vous ayez à les saisir aussitôt et à les amener sans délai par-
devant nous. Si celui qui a été arrêté et amené devant nous
peut justifier de son innocence, il sera libre de se retirer avec
tout ce qui lui appartient; mais il ne pourra exercer aucune
poursuite contre ceux qui l'ont arrêté ou enchaîné. S'il est trouvé
coupable, il subira la peine pécuniaire ou afflictive qu'il a mé-
rité , et ses biens seront confisqués au profit de ceux qui au-
ront fait l'arrestation. Nous donnons plein pouvoir de pour-
suivre les coupables, non seulement sur le territoire où le crime
a été commis, mais encore partout où ils se seront retirés. On
ne devra jamais hésiter, selon qu'on sera inspiré par le désir
d'être utile ou par zèle pour notre service , à saisir les coupa-
bles sur tous les lieux soumis à notre domination, et à les ame-
ner devant les juges, afin que de pareils crimes ne demeurent
pas longtemps impunis. Vous aurez soin de donner toute la
publicité possible à notre présente ordonnance.

nés et Romanos. D'un autre côté, le nom de Gondebaud , qui figure ou lèle
 de ce 89 e et dernier titre de la loi gombetïe, comme il figure en tête du
préambule de celte loi, semble un argument de plus en faveur de l'opinion
qui attribue à Gondebaud , et non à Sigismond, la publication de ce corps de
lois , tel qu'il nous est parveuu.