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200 LOI GOMBETTE.
seulement un oncle paternel et des sœurs, le tiers duvâttemon (1)
appartiendra à l'oncle paternel et l'autre tiers aux sœurs (2).
ART. 2.
Mais si une jeune fille se marie, n'ayant ni père ni frères, la
mère recevra le tiers du wittemon, et les plus proches parents
prendront l'autre tiers.
ART. 3.
S'il n'y a point de mère, les sœurs prendront le tiers qui lui
serait retenu.
TITRE LXVII.
DES FORÊTS.
Voici ce qui s'observe au sujet des forêts .-
Ceux qui possèdent en commun des terres ou une métairie
partageront les forêts dépendantes de ces domaines, dans la
proportion de ce qui revient à chacun d'eux dans les terres ou
dans la métairie (3). Néanmoins, le Romain aura la moitié des
défrichements opérés dans les forêts.
que semble l'indiquer la formule de l'intitulé ; avec d'autant plus de raison
que, sans cette correction, il est impossible de concilier les deux premiers
articles de ce titre 66. Cependant, nous avons respecté le texte de Dutiliet,
comme étant conforme à tous ceux que nous avons consultés,
(1) Nous ferons observer que le sens du mot wittemon est très-peu fixé.
Tantôt il paraît signifier la dot de la femme ou le prix du mariage, tantôt la
peine que doit supporter celui qui épouse une fille sans la consentement du
père de celle-ci, ainsi qu'on le voit au titre 14 du premier supplément à la
Loi dos Bow guignons. Le mot de wittemon vie vil de l'aucien saxon viite, amende,
wilitma, dot. Le wittemon rappelait le Reippus, dont il est parlé au titre 46 de
la Loi salique,qui avait à peu près chez les Francs saliensla même signification.
Y oyez le trilre G9 de notre Loi Gombette et le titre 14 du premier supplément.
(2) Le troisième tiers était, sans doute, réservé à l'épouse pour lui tenir
lieu clé bagues et joyaux. Celle conjecture paraît plus vraisemblable si l'on
consulte l'art. 5 du titre 86.
(5) C'est-à -dire que les Bourguignons auront les deux tiers des forêts, du