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182 CHRONIQUE THÉÂTRALE. Paul-Louis Courrier: peu de matière et beaucoup d'art. Ce mol esl appli- cable à M. Duprat. Avec peu de movens il atteint à de grands effets. Aux Célestius, Ravel, le joyeux acteur, uae vieille connaissance pour notre public, lui es! revenu avec son entrain et son intarissable galle. Qui pourrait rester froid en présence de Ravel ? Possédé du démon comique, il se dé- mène jusqu'à ce que le plancher de la scène brûle sous ses pieds, jusqu'à ce que sa verve passe dans l'âme du spectateur. Ou dirait qu'il s'amuse à le secouer, endormi dans sa stalle, jusqu'à ce qu'il rie, et ajoutons que le spectateur se laisse faire avec grand plaisir. .1. T.