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12 PETITE CHRONIQUE LYONNAISE.
16 mai. — Réjouissances publiques pour le mariage du Dau-
phin. On marie et l'on dote douze filles de la fabrique. Bal dans
la cour de l'Hôtel-de-Ville. Les échevins en robe ouvrent le bal
par un menuet (1).
20 août. — On donne l'entretien des fontaines publiques Ã
M. Monperlier, au prix de 2900 fr. On délibère pour démolir et
reconstruire la porte de Saint-Just, sous la direction de l'archi-
tecte Christot.
On joue chez l'intendant Jacques de Flessel, au château de
Longchêne, près Saint-Genis-Laval, les pièces de Pygmalion et
de Mêlante.
On prétend que M. de Montazet a le projet de détruire tous
les chapitres de la ville et de faire administrer les paroisses par
une communauté de prêtres.
1771.
Le bruit court que le Consulat a l'intention de vendre l'em-
placement des Tilleuls pour y bâtir.
26 février. — On donne la place de directeur de l'académie
d'équitation au sieur Charpentier, élève de Bourgelat.
31 décembre. — Acquisition par la ville du cabinet d'histoire
naturelle de M. Pestalozzy (2).
1772.
26 janvier. — On célèbre une grand'messe, pour célébrer le
cinquantième anniversaire du sacre de Louis XV.
28 janvier. — On enregistre au conseil supérieur, l'édit de
H) Celaient MM. Antoine Guilliii du Monte!, soigneur de Pougelon, Jean-
Antoiue Roux , Jean-Antoine Cliirat el Jean-François Clavière.
(2) Probablement, Antoine-Joseph Pestalozzy, docteur en médecine, agrégé
au collège de Lyon , fils de Jérôme-Jean Pestalozzy, vénitien , docteur eu
médecine , et de Charlotte Dupré. Le bisaïeul de Jérôme était venu se fixer
à Lyon, et Jean-Jérôme acheta le cabinet de M. de Moiitconys, de I.iergues,
dans lequel o» voyait, entre autres curiosités, une dent de poisson marin,
IJIIC l'on disait unique (Voir Pernetti).