Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
           •
 ruche où chacun accomplit sa part de travail, et l'on ne
 s'y repose que pour recouvrer de nouvelles forces. II
 faut donc une volonté bien persistante, un bien grand
 amour des lettres et des arts, pour y soutenir une pu-
blication à laquelle l'immense majorité reste indifférente.
Il faut creuser son sillon fort et ferme, avec la pensée
 que la terre rendra plus tard ses fruits. Les 32 volumes
 de la revue sont un irrécusable témoignage de ce que
peuvent la persévérance et l'amour des lettres. Cette
persévérance et cet amour, mon successeur les possède,
et je m'en réjouis pour la Revue du Lyonnais. Les di-
fficultés que rencontre presque toujours une publica-
tion de cette nature, n'ont jamais disjoint le faisceau
des hommes distingués qui ont tant concouru au succès
de ce recueil. N'a-t-elle pas compté et ne compte-t-elle
pas encore au nombre de ses écrivains tous les noms
littéraires de la cité? N'a-t-elle pas eu les prémices de
l'un de nos grands poètes français, Victor de Laprade,
de l'un de nos grands philosophes , Blanc Saint-Bonnet?
N'a-t-elle pas eu l'honneur de faire connaître les travaux
archéologiques de MM. les abbés Greppo , Boue; de
MM. Alphonse de Boissieu et Monfalcon; les savantes
dissertations de MM. Fournet, Valentin Smith, l'abbé
Roux et les articles littéraires de MM. Collombet, Ducoin,
Tisseur, Yemeniz, etc.
    Avec de tels éléments, la Revue du Lyonnais doit
triompher de tout, et rendre encore d'utiles services à
l'histoire du pays. Elle est à cette heure un besoin, une
nécessité, et la fidélité de sa rédaction en est une preuve
nouvelle.
   Il me reste maintenant une dette de cœur à acquitter.