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PETITE CHRONIQUE LYONNAISE. 361
1718.
29 avril.—Pose de la première pierre de l'église et du couvent
du.troisième monastère des Dames de Ste-Elisabeth, sur la
balme de St-Clair, par monseigneur l'archevêque, assisté de ses
vicaires et aumôniers. Les dames vinrent en procession le rece-
voir à la porte. Le sieur Jean Hodet, architecte du monastère et
entrepreneur des constructions, accompagna et servit l'archevêque
pendant la cérémonie. Les avenues étaient gardées par la com-
pagnie franche du régiment de Lyonnais, le marquis deSarron (1)
en tête. Pendant tout ce temps, le clos et l'appartement des reli-
gieuses furent ouverts atout le monde.
21 novembre. — Mort de M. de Thélis-de-Valorge, chevalier
de St-Louis, major de la ville de Lyon. Son enterrement se fit, le
22, dans l'église des Célestins. La cérémonie fut des mieux or-
données. Les pennonages de la place Louis-le-Grand et de la rue
Ecorchebœuf étaient sous les armes, ainsi que les sergents des
autres quartiers eUfctde la compagnie franche, de celle du guet
et de celle des p ^ ^ ^ B l a ville. L'archevêque fit toute la céré-
monie. ( les Thf^^HInt une ancienne famille du Beaujolais,
sur laquelle on peut consulter Le Laboureur dans les Masures
de Vile-Barbe.
1720.
18 mai. —Edit du roi qui supprime, à compter de ce jour,
tous les droits établis sur les soyes tant de France qu'étrangères,
à l'exception de vingt sols par quintal sur celles de l'étranger et
du comtat d'Avignon.
1723.
Pendant le mois de janvier, on établit une salle de jeu pour
(1) De Sarron, ancienne et illustre famille de nos contrées, qui s'est éteinte
en la personne de Etienne-Horace Gabriel, marquis de Sarron , dont la fille
unique, Michelle-Françoise-Cornélie, à épousé M. César de la Perrière.