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DE LA VILLE DE LVON. 167
V.
STATUE DE LOUIS-LE-GRAND.
L'outrage sanglant fait, en 1848, par les barbares à l'ombre
d'un grand roi, civilisateur de la France, qui a reculé si loin ses
frontières et sa gloire, à l'œuvre immortelle du Phidias lyonnais,
cet affront a été lavé. On a rétabli en février 1852 , sur la base
de la staue équestre, orgueil de la cite, les inscriptions si no-
bles , si simples, si vraies, si antiques de style et de forme,
qui y avaient été gravées à l'époque de l'érection du monument.
— Grâces soient rendues à qui de droit.
VI.
BASILIQUE D'AINAY.
Sous l'Å“il vigilant et la noble impulsion du pasteur placé Ã
la tête de St-Martin d'Ainay, la crypte de Sainte Blandine, sous
la zone apsidaire de la petite basilique de ce nom (servant au-
jourd'hui de sacristie), est entièrement restaurée dans les con-
ditions historiques les plus louables. On n'eût pas fait autre-
ment dans la période austère et liturgique de l'art chrétien, où
cet édicule a été construit. Le pavage en mosaïque a merveilleu-
sement réussi, et concourt à prouver que pour rebâtir à pré-
sent des basiliques latines , romano-byzantines , gothiques , ce
sont moins les moyens d'exécution qui nous manquent, que
l'ardente foi et les largesses de nos frères.
VII.
ÉGLISE DE SAINT AUGUSTIN.
Nous aurons, espérons-le, bientôt occasion de dresser dans
le Bulletin monumental la monographie de la nouvelle église
du plateau de la Croix-Rousse :
D. 0. M. SVB. INVOC. SCI. AUGUSTINl.
L'église des Tapis, dont M. Bourdet est l'architecte, sera le
fruit d'une souscription. — Pourquoi un temple consacré à S. Sa-
cerdos, qui n'a pas encore. de sanctuaire paroissial à Lyon , ne
naîtrait-il pas aussi des généreuses offrandes lyonnaises?