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164 BULLETIN MONUMENTAL nais , occupera la place laissée vide par l'orgue, et marquera, comme jadis, le trône archiépiscopal des grandes solennités qui font abandonner le siège des simples assistances, dont nous avons parlé plus haut. Ce double résultat si satisfaisant à tous les points de vue, est surtout l'œuvre de son Em. Mgr le cardi- nal-archevêque, dans le cœur duquel il y a un si noble parallé- lisme d'insigne piété et d'amour pour l'art religieux. — L'intel- ligente peinture qui est venue harmoniser l'apside de la basili- que primatiale, date de 1850. Une jolie crédence portative, en bois sculpté (goût du XVe siècle), a été récemment placée dans le chœur de St-Jean. C'est un meuble tout italien et par la Ma- donne peinte qu'il supporte, et par sa figure et par sa desti- nation. Une verrière peinte est désirée pour le croisillon méridio- nal du temple, afin de mettre cette partie de l'édifice en har- monie avec le croisillon septentrional, enrichi d'un tableau transparent, vitrifié. II. CHAPELLE ARCHIÉPISCOPALE. M. l'abbé Roux, l'auteur des Recherches sur le Forum Segu- siavorum, a, dans une des livraisons de la Revue du Lyonnais > rendu compte dans des termes auxquels je n'ai rien à ajouter, de ce monument intérieur de l'archevêché de Lyon. Ce sanc- tuaire, dont Mgr de Bonald a été l'ordonnateur et M. Desjardins l'architecte, fait le plus grand honneur à la munificence du pon- tife et au goût de l'artiste qui a dirigé tout l'appareil de la dé- coration. Il est consacré aux saints évoques de Lyon, et s'ouvre à l'extrémité méridionale de la vaste salle des Pas-Perdus, où une haute sollicitude réunit avec une infatigable persévérance et s'efforce de compléter, soit par des originaux recueillis à grands frais , soit par dis copies, les portraits des prélats qui ont occupé le siège de Lyon. Cette importante galerie historique prend chaque jour une extension de plus en plus importante. Quant à la chapelle qui fait l'objet de ce paragraphe, c'est une