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          SOCIÉTÉS SAVANTES

       CADÉMIE DES SCIENCES, B E L L E S - L E T T R E S ET ARTS DE LYON. —

 2tf*g Séance du 3 novembre 1896. — Présidence de M. Beaune. —
M. le Président donne lecture d'un discours, consacré à rendre hom-
mage à la mémoire de M. Allégret, membre de la Compagnie, décédé,
le 30 septembre, à Chindrieux (Savoie). Alexandre Allégret était né
en 1829. Après être entré en 1848, dans l'École d'administration prati-
que, fondée, à cette époque, par Jean Reynaud, il fut admis à l'Ecole
normale, en 1853. Il enseigna successivement les mathématiques dans
les lycées d'Amiens et de Poitiers, puis à la Faculté des sciences de
Clermont, avant de venir occuper, en 1877, à Lyon, la chaire de méca-
nique, où il remplaça M. Dieu. M. Allégret appartenait à l'Académie
depuis 1879. Son discours de réception, sur la civilisation de l'ancienne
 Chine, et divers travaux, publiés dans les mémoires de la Compagnie,
témoignent de son érudition. C'était un homme modeste et plein de
bonté. Et il est mort en chrétien, comme il avait vécu. — M. Vingtrinier
lit un rapport sur un recueil de poésies manuscrites, intitulé : Sensations
boréales, par M. Cazalo de Bordeaux.— Hommages faits à l'Académie :
i° Notice sur le docteur Desgranges (extrait du Lyon médical), par
M. Mollière; 2° Topo-bibliographie. France, par M. l'abbé Chevalier ;
3 0 Notice sur le bréviaire manuscrit, 11° 1285, du fonds latin de la
Bibliothèque nationale, par le même ; 4 0 Eloge biographique du profes-
seur Saint-Cyr, par M. Cornevin.

  Séance du 10 novembre 1896. — Présidence de M. Ollier. —
M. Cornevin offre à l'Académie le deuxième volume de son traité de
Zootechnie, qui est relatif aux petits mammifères domestiques : les
chiens, les lapins, etc. En ce qui concerne la race canine, il fait con-
naître qu'il l'a divisée en quatre groupes principaux, et qu'il l'a étudiée
au point de vue de la taille, du poil et de la forme des oreilles. La
forme allongée révèle que l'espèce a pris naissance dans les pays de
plaine, le poil long a son origine dans les pays froids, et il est àremar'-
quer, au point de vue de la forme des oreilles, que plus l'animal se
rapproche de l'espèce sauvage, plus il a les oreilles droites. L'orateur
ajoute que plusieurs espèces de la race canine se sont formées dans les