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SOUVENANCES DE 1828 A 1848 187 EPILOGUE Ces pages et quelques autres, comme les feuilles d'au- tomne, emportées par des vents divers aux quatre coins de l'horizon, rappellent peut-être encore à d'autres qu'à moi d'anciens et bons souvenirs, dans des pays lointains. Le plus grand nombre de celles à qui elles étaient adres- sées ont disparu de ce monde, comme presque tous ceux dont les noms sont cités dans les salons d'autrefois. Si la Revue du Lyonnais fait revivre ces légers écrits dont la destinée devait être éphémère, je souhaite aux jeunes femmes qui les liront, de moins travailler à devenu- des femmes savantes, qu'à rester ce qu'elle sont : des femmes aimables, bonnes, simples et jolies comme leurs mères et leurs aïeules, qui nous inspiraient alors, et dont la mémoire est pieusement conservée. TH. A. Lyon, août 1887. ->^*r