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40 UNE VISITE à la droite de l'espace compris entre les colonnes. Les lettres ont un centimètre de hauteur : P TITIVS FINITVS VF SIB ET IVCVNDiE CIVIS FIL CON AN XL ( î ) . Il était nécessaire de décrire avec précision cet objet, pour pouvoir apprécier la valeur des assertions des savants épigraphistes qui en ont parlé (2). Le plus ancien est Apianus, qui est mort en 1551. Il l'a insérée dans son recueil (3), avec une note : Viennœ in cœmiierio S. Siephani; mais il n'en donne aucune descrip- tion qui permette de croire qu'il l'a effectivement vue. Sa copie de l'inscription est même inexacte, car le prolonge- ment du B du mot SIBI a été négligé par lui. Tous les autres auteurs en ont parlé d'après Apianus, et on peut affirmer qu'aucun d'eux ne l'a vue, car tous la décrivent (1) Piiblius Titius Finilus a fait poser celte pierre vivant, pour lui et Jucunda, fille de Civis, son épouse, dgèe de 40 ans. (2) Une reproduction en plâtre de ce curieux monument faisait partie de la vente de la bibliothèque de M. Brouchoud (n° 698 du Catalogue), avec une lettre autographe de M. Martin-Daussigny, ancien conserva- teur des Musées de la ville de Lyon, qui faisait observer que les ins- criptions en relief, comme celle du Musée de Carpentras, sont assez rares. (Note de Vèd.). (3) Inscripùones Sacro Sancta, etc., pp. 402 et 403.