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                     QUELQUES

DOCUMENTS                               INÉDITS
               Sur Lyon en              1792



          ous les historiens lyonnais et les Mémoires du
            temps racontent longuement l'assassinat des
            officiers du régiment de Royal-Pologne, massa-
crés à Pierre-Scize, le 9 septembre 1792. Quelle a été la
part de responsabilité des autorités municipales de Lyon
dans les événements de ce jour sanglant ? Cette question
est résolue différemment par chaque écrivain suivant ses
tendances de parti. Mathon de la Varenne, Guillon de
Montléon, Béraud, Chardon, Ricard-Charbonnet, Guerre,
Balleydier, accusent fortement le maire Vitet de connivence
avec les assassins ou au moins d'une coupable faiblesse.
Morin cherche à l'excuser. Monfalcon loue presque sa
conduite. Altérant la vérité des faits, il prétend sans preuves
que la bande des assassins se forma aux Brotteaux, où ce
jour-là avait lieu une cérémonie patriotique pendant
laquelle on brûla les portraits des échevins enlevés à l'Hô-
tel de Ville et une partie des archives. Selon lui, la masse
populaire surexcitée se précipita sans préméditation vers