Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
          REVUE DU MOIS


   >j< Peut-on faire une chronique, sans y introduire un peu des scan-
dales qui ont éclaté eu haut lieu et dont les éclaboussures atteignent
tant de gens ? Assurément. Ce sont choses malpropres qui se remuent
loin de nous et auxquelles les seuls familiers de la politique sont forcés
de mettre la main.
   Restons donc dans la région sereine où se meut la vie lyonnaise,
monotone et sans écho5 bruyants.

   > C Le mois s'ouvre par la fête des absents, de ceux qui sont partis
    +
pour toujours hélas ! Chacun, dans le champ où ils dorment leur dernier
sommeil, va visiter les siens, un souvenir au cœur, des fleurs à la
main, çt T— quand bien même il ne se l'avoue pas — une prière
sur les lèvres.
   Combien sont couchés là, de ces êtres que nous avons connus et
aimés! Et ceux qui nous ont précédés de plusieurs générations, qui,
sans nous connaître, nous ont aimés d'avance, nous, leur lignée future,
préparant à nos pas des voies meilleures et nous laissant un peu de
leur âme dans ces œuvres dont nous recueillons les fruits tardifs !

   >K Nos Facultés ont effectué leur rentrée, celles de l'Etat, le 3, avec
un discours de M. André, sur le soleil — ou quelque chose appro-
chant; les Facultés libres, le 15, avec un sermon de Mgr Cabrière, sur
le progrès parallèle de la charité et de la science.