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&\ NOS MONUMENTS LYONNAIS Après avoir succédé d'abord à Devesset (Ardèche), comme chef-lieu du grand bailliage de la Langue d'Au- vergne, la Commanderie de Saint-Georges devint, en 1750, le siège du Grand Prieuré de la même Langue, qui avait été établi successivement à Lureuil (Indre), puis à Bourga- neuf (Creuse (9). Et c'est ainsi que furent transférées dans notre ville toutes les Archives de l'Ordre de Malte de la Langue d'Auvergne, qui forment encore aujourd'hui, mal- gré l'enlèvement de nombreuses pièces, l'un des fonds les plus importants de nos archives départementales. A la Révolution, les bâtiments de la Commanderie de Saint-Georges furent vendus comme biens nationaux à M. Layat, ancien magistrat, qui éleva d'un étage le princi- pal corps de logis et fit même construire de nouveaux bâtiments dans les jardins (10). Mais cette ancienne demeure des chevaliers de Malte n'était plus habitée que par des ouvriers tisseurs, quand elle fut détruite, en grande partie, par un incendie, au mois de septembre 1854, ce qui entraîna bientôt après sa démolition. . A. V. ^v\AAAAAAAAAAA^^^— (9) Léopold Niepce, Le Grand Prieuré d'Auvergne, p. 93, 99, 101 et 502. (10) Cochard, Description histor. de Lyon, 252. — Péricaud, Notes et documents, année 1492.