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498        FRANÇOIS DE ROYEilS DE LA VALFËNIÈRE.

semblé qu'on pourrait même ainsi gagner une superficie
égale qui viendrait au secours des autres collections, et
pour cela il suffirait de rétabîir le plancher qui séparait le
premier étage du deuxième. Le premier étage, éclairé des
deux côtés, recevrait au moyen d'une cloison centrale les
dessins et petits tableaux, tandis que le deuxième étage,
éclairé par un ciel-ouvert et de plain-pied avec la galerie
des peintres lyonnais, serait destiné aux grandes toiles.'
    Nous donnons cette idée pour ce qu'elle vaut, espérant
qu'améliorée elle portera un jour quelques fruits.
    Nous avons signalé déjà la chapelle du Sépulcre, ac-
tuellement salle de l'Académie : cette pièce, de même que
les trois autres placées dans le pavillon, n'était en quel-
que sorte qu'un dégagement du grand couloir circulaire
lorsque le sculpteur Guillaume Simon, sous Antoinette
d'Albert de Chaulnes, la demanda pour l'agencer en ora-
toire commode pour l'abbesse, dont l'appartement était
 rapproché.
    C'est donc à lui que l'on doit sa décoration avec douze
colonnes ioniques en marbre et sa voûte ouverte dans le
milieu. L'autel occupait l'emplacement de la cheminée
 actuelle et une descente de croix composée de trois grou-
pes en devint le motif principal; ces groupes furent exé-
cutés par G. Simon.
    Le vestibule qui précède cette chapelle fut orné par le
 même artiste des bustes de tous les rois bienfaiteurs de
 l'abbaye.
    Peu de détails nous sont parvenus sur l'appartement
de l'abbesse. Clapasson a même dit qu'il n'y avait rien
de très-remarquable. M. de Moydieu explique toutefois
 que les menuisiers Coston et Barbier, qui avaient déjà fait
les boiseries et les planchers du réfectoire, « firent bril-
 ler leurs talents dans la salle de billard et dans l'apparte-