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FfUNÇOIS DE ROYICRS OE LA VALFENIÈRE. 489 Une réparation plus importante fut effectuée par cet habile architecte. Les murs latéraux du belvédère, por- tant un des arcs qui poussaient la façade, avaient com- promis la solidité de toute cette partie de l'édifice qui était étayée de bas en haut lorsqu'il fut nommé archi- tecte de la Ville ; une commission d'architecteo et d'in- génieurs en avait décidé la démolition. Cette réparation jugée impossible fut menée à bien et fixa immédiatement la position de cet architecte. Il semblerait qu'il y eût là un vice de construction provenant du plan de la Valfenière ; nous ne le croyons pas. Cet artiste, âgé, n'a pas dû présider à l'exécution de ses dessins ; et, selon nous, le belvédère a pu n'être pas construit conformément à ses projets. Si Ton consi- dère la façade, on remarque tout de suite que le belvédère n'a que trois fenêtres et semble étroit, mes- quin pour une aussi grande façade. On obtient un meilleur effet, si on lui donne, par la pensée, les cinq fenêtres dont les socles d'appui sont figurés dans le sou- bassement prolongeant l'attique ; les consoles latérales viennent se terminer à l'extrémité de l'avant-corps cen- tral ; et, ses murs latéraux se trouvent non plus sur le vide, mais sur des murs de refend ménagés dès le rez-de-chaussée et correspondant avec l'avant-corps intérieur, ce qui serait bien plus rationnel. Nous ne savons comment cette modification fâcheuse a pu se produire, et nous verrions avec plaisir rétablir en ce point un monument si remarquable comme entente des grandes lignes et de sage distribution. De la Valfenière, comme nous l'avons déjà fait re- marquer, ne semble pas avoir pu faire achever le monas- tère, et sa décoration intérieure fut livrée à des peintres et à dés sculpteurs.