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482 FRANÇOIS DE ROYERS DE LA VALFENIÈRE. et le troisième étage de l'appartement de l'abbesse de dépôt aux plâtres de l'Ecole. La pièce à l'angle nord-ouest, affectée à présent à la salle de l'Académie , était la chapelle dite du Sépulcre, parce que les religieuses défuntes y étaient exposées avant d'être portées à l'église Saint-Pierre ; elle servait aussi d'oratoire particulier à l'abbesse lorsqu'il ne lui plaisait pas de se rendre à l'église (25). Une ouverture circulaire placée au centre de la voûte, et dont on remarque encore l'encadrement, faisait commu- niquer cette salle avec celle située au-dessus et permet- tait aux religieuses du deuxième étage de s'en servir comme d'une tribune. Au milieu de la voûte de la salle supérieure, qui sert actuellement de classe de peinture à l'Ecole des beaux-arts, on voit encore un cartouche tim- bré des armoiries des d'Albert d'Ailly, avec la crosse abbatiale, dont nous avons déjà parlé. Un vestibule décoré de pilastres y donnait accès ; c'est à présent le vestibule de la salle de l'Académie. De cette façon on trouvait en entrant à droite cette chapelle, au fond le couloir circulaire et à gauche une cellule. La salle de réunion des Sociétés savantes de la ville était probablement la salle de communauté ; celle qui forme l'extrémité du grand musée et celle dite des Mar- bres des artistes lyonnais n'étaient que des sortes de vestibules, desservis chacun par des escaliers spéciaux, donnant accès au couloir circulaire. A l'angle sud-ouest, le grand escalier aux larges rampes à balustres de marbre noir ne conduisait dans le principe, qu'au chœur, et au premier étage; aussi, on avait pratiqué tout auprès un autre escalier, moins im- (25) Brossette, p. 94.