page suivante »
480 FRANÇOIS » E ROYERX DE L.V VAEFENll'îRE. La distribution du premier étage était comprise avec une ampleur et une entente remarquables des besoins d'une communauté aussi riche et aussi considé- rable. Le corps de logis, diminué de la largeur du portique, et ramené à 11 mètres d'épaisseur, devient double par la construction d'un mur de refend posé sur l'extrados des arcs doubleaux des voûtes des magasins et présente un couloir circulaire de 4m 80 de largeur qui distribuait tout autour et le long des façades extérieures les diverses cellules ou logements des religieuses, lesquels prenaient leur jour sur la cour intérieure. On trouvait au centre, du côté de la place des Terreaux, l'appartement de l'abbesse formant avant-corps sur la cour ; cet appartement était desservi par un escalier, existant encore, d'une disposition toute spéciale que nous devons expliquer. Dans le même quadrilatère il présente deux rampes, en sens contraire, dont l'une prend son point de départ sur le cloître et l'autre vers une porte placée sur la façade à la troisième travée à droite en partant du centre de la façade principale. La rampe partant du cloître conduisait au palier situé au premier étage, de niveau avec la galerie régnant sur le portique, et ensuite au couloir circulaire du deuxième étage, tandis que la rampe en sens contraire conduisait seulement au couloir circulaire du premier étage. Cela permettait aux tourières de faire entrer, soit par la place des Terreaux, soit par les parloirs, les personnes et notamment les hommes qu'on n'aurait pu, sans con- trevenir aux règles monastiques, faire passer par le cloître ou l'escalier intérieur où ils auraient pu rencon- trer les religieuses; L'abbesse et certaines religieuses