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FRANÇOIS DE ROYERS DE LA VALFENIÈRE. 387 Saint-Pierre. Ce serait allonger inutilement notre tra- vail que de détailler les bénéfices, prieurés, droits et di- rectes qui constituaient, en outre des immeubles, des re- venus assez importants. La construction de l'Hôtel de Ville, en 1646, renouvela les différends et ils ne furent terminés que par la média- tion de la reine Anne d'Autriche, lors de son passage à Lyon, en 1658. On passa une nouvelle transaction, le 14 janvier 1659 (reçue par M6 Jasserant, notaire royal), par laquelle les prévôt des marchands et échevins, et l'abbesse de Saint-Pierre ratifièrent celle du26 mars 1556et convin- rent que la place des Terreaux demeurerait toujours et à perpétuité place publique ; que les dames pourraient faire bâtir tels bâtiments et boutiques que bon leur semblerait en observant les mesures et alignements qui leur avaient été donnés par acte consulaire du 13 mars 1656, pour les bâtiments qui devaient aboutir tant sur la place des Terreaux que sur la rue Clermont et la rue Saint-Pierre ; qu'il leur était permis de faire un perron de trois mar- ches seulement (?) pour l'entrée de la maison sur la place des Terreaux, et qu'enfin, pour faciliter la construction de la façade sur la place des Terreaux, la ville s'engageait à payer aux maçons et charpentiers que l'on occuperait et au fur et à mesure du travail la somme de 24,000 li- vres. 12,000 livres furent comptées pour le premier paye- ment, le 3 juillet 1659 (16) et les 12,000 livres restant, le 7 juillet 1660 (17); l'on permit aussi aux religieuses de détourner à leur profit une partie de l'eau des bassins de l'Hôtel-de-Ville. C'est un sieur Jacques Mareschal, maître maçon de (16) Registre consulaire BB. 214, folio 304 et verso, (1*7) Registre consulaire BB 215, folio 258 et verso.