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FRANÇOIS DE ROYEKS DE LA VALFENIÈRE. 379 et qui, à différentes reprises, avait rempli les fonctions déjuge et d'assesseur? Ce Gilles Genêt fut, par son fils Antoine, l'aïeul de François Genêt, né à Avignon en 1640, promu en 1685 à l'évêclié de Vaison et mort le 17 octobre 1702: savant homme, qui s'attira par ses opinions jan- sénistes les persécutions des jésuites et de Louis XIV. Le fils portait le nom de Louis ; il conduisit la construc- tion du monastère de la Miséricorde, où était entrée sa sœur, et, en 1677, celle de l'église de Bédarrides. Il mou- rut probablement avant ses sœurs, puisqu'en 1706, Marie-Anne substituait dans ses biens, en cas de mort . de ses enfants, sans postérité, son autre sœur Elisa- beth, tandis qu'elle n'eût pas manqué de lui préférer son frère, s'il eut été vivant. Les de la Valfenière portaient : De gueules à trois roues de huit rayons d'argent posées deux ci un (9). L'Abbaye des Dames de Saint-Pierre est une des plus anciennes fondations religieuses de notre ville; il ne (9) « Finalement pour clorre ces tymbres ceux de la Valphenière « venus de Piedmont, dont la maison n'est obscure et commune mar- « que plantée joignant les murailles de la Cité, portent en leurs armes « de gueules à trois roues d'argent disposées en un triangle assis sur sa « pointe : les roues estants à huicts rayons, qu'on estime propre aux « dieux, celles des hommes estant à six et des infernaux à quatre « (L'histoire et chronique de Provence de Caesar de Nostradamus. « Lyon, S. Jligaud, 1614, page 450). »