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POESIE. 2 Vous que j'ai deviné souvent sans vous connaître, Gardez bien le bonheur sous votre toit, cher maître, C'est le plus ardent de mes vœux; Qu'il ne s'envole pas ! Oh ! coupez-Lui les ailes ! Qu'il soit au premier rang de vos amis fidèles, Car vous méritez d'être heureux ! Bien jeune encor j'aimais les sons de votre lyre; Si du moins les accords que la muse m'inspire Étaient l'écho de vos accents, Ils vous exprimeraient avec plus d'harmonie Toute ma gratitude à mon estime unie ; Je le dis comme je le sens ! Avril ramènera cette neige odorante Dont parle le poète en des chants pleins d'amour, Douce neige de fleurs, parure souriante, Eclose sous les feux du jour. Mlle ADÈLE S*«*.