Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
C'est dans ce frais vallon, des troupeaux fréquenté ;
C'est dans ces prés fleuris, où, durant tout l'été,.
     Chantent l'alouette et la caille ;
Au pied de ces coteaux, où la mauve et le thym
A*pïf%lrt>la rosée et les feux du matin,
     Qflêp'déchirés par la mitraille,
Tombèrent sans regard, tombèrent par milliers.
Sans pousser: même un cri, chevaux et cavaliers,
  !
    «IiîPJpi»idè la grande bataille!

CW êâ-Vi* disparaître un quart au premier choc ! ' - <
IlàTtêrte but leur sang ; les pointes de ce roc
     D'taiâblês débris se couvrirent! -         •• •
Mais la voix du clairon, mais celle du tambour
 Crièrent à la fois : « Partez ! c'est votre tour ! »
      Aux esciadrons qui les suivirent ;
 Et les noirs escadrons^ élancés à plein vol,      • - ••
 Comme un vent furieux, balayèrent du sol ' •
      Les braves qui les attendirent !

Et ce fut jusqu'au soir l'image du chaos ! > ••
Glaives ouvrant les chairs et plomb broyant de» os';' -
    Obus pareils à des comètes !                . i "1
Mourants cherchant encore un endroit où'frapper,
Trop faibjos pour étreindre, assez forts pour ramper.