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CONDITIONS
DE
LA VIE PRIVÉE EN BOURGOGNE
ÀU MOYEN-AGE (1).
1385.
Je ne me suis pas donné la tâche fastidieuse d'énuraèrer
ici les innombrables objets dont les escroes (2) fixent la
valeur; j'ai pensé qu'il suffisait de réunir ces renseignements
dans une série d'extraits que je me suis efforcé de rendre
aussi complète que possible, tout en évitant une trop grande
prolixité. Quiconque voudra se faire une juste idée de la
valeur des denrées en 1385 devra étudier avec soin ces extraits
et en comparer entre elles les données si diverses. Quoique
je n'aie pas l'intention de servir de guide dans cette étude,
(1) M. Marcel Canat, président de la Société d'histoire et d'archéologie
de Chalon-sur-Saône, vient de terminer un travail intéressant qui a pour
t i t r e : MARGUERITE DE FLANDRE , DUCHESSE DE BOURGOGNE , SA VIE INTIME ET
L'ÉTAT DE SA MAISOS.
Nous nous félicitons de pouvoir mettre sous les yeux de nos lecteurs un
extrait de cette sérieuse étude sur le train et l'état de maison d'une des
plus hautes et des plus nobles dames du moyen-âge. C'est le chapitre relatif
au PRIX DES DENRÉES, SALAIRES ET CONDITIONS DE IA VIE PRIVÉE EN 1385. Voici
l'ordre des chapitres de l'ouvrage entier : Introduction, Paneterie, Echan-
sonnerie, Cuisine, Fruiterie, Ecurie, Fourrière, Services divers, Etat des
officiers et gages , Prix des denrées, Itinéraire, Preuves , Appendice. —
Paris, Aubry, rue Dauphine, 1 6 , 1 vol. in-8. A. V.
{1) On nommait Escroes les bandes de parchemin sur lesquelles le clerc
des offices de l'hôtel inscrivait la dépense journalière, article par article ;
chaque jour avait son Escroc.