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S1-4 CHRONIQUE ARCHÉOLOGIQUE. année. Ses plus récentes acquisitions ne sont pas les moins importantes. II s'agit de l'étendre et de l'enrichir encore, et nous avons pour cela un vaste champ ouvert devant nous. Ne trouve-t-on pas tous les jours autour de nous des vases, des monnaies, des figurines antiques, des objets de piété des différents âges ? N'avons-nous pas a recueillir des ins- , criptions modernes dignes de figurer à côté de nos inscrip- tions romaines, dont nous possédons la collection la plus riche et la plus considérable qui soit en France ? N'avons- nous pas a conserver des pierres tombales, des fragments de sculpture en pierre ou en bois et d'autres monuments précieux qui, naturellement exclus des collections particu- lières, disparaîtront, si on ne les sauve d'une destruction certaine, en les plaçant sous la protection que leur offre le Palais-Saint-Pierre? N'avons-nous pas enfin a conserver par le dessin le souvenir des monuments qui ne pourront être sau- vés? or le nombre de ces derniers sera grand, quoiqu'on fasse. Il nous manque un recueil d'estampes et de photographies, chose aisée pourtant et que quelques-uns d'entre nous ont commencée avec succès. Ce seraient les planches d'une sta- tistique monumentale de Lyon, du Lyonnais et des régions voisines. On voit que nous n'avons qu'à persévérer dans une entreprise déjà avancée et qui tient à l'honneur et à la gloire de notre cité. Nous voudrions que la Revue, en faisant connaître nos travaux, en élargît le cercle, et, partout où elle pénètre, nous donnât des correspondants, des collabo- rateurs et des associés bénévoles. Ce n'est assurément trop présumer ni de nos forces ni du zèle public. Séance du 2 décembre 1839. M. Martin-Daussigny raconte comment il a découvert les grandes amphores romaines qu'il fait actuellement res- taurer au Palais-Saint-Pierre. Il donne des renseignements sur les fouilles entreprises à l'amphithéâtre du Jardin-des-