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5f>                                BDRGONDES.

d'autres nations (1), provoquant les Golhs eux-mêmes, il
viola le premier les liens du sang qui unissaient les Gépides
avec les Gotbs, par une agression coupable ; et, poussé par
un orgueil excessif, il se mit à dépeupler les terres qu'il
voulait ajouter à sa nation... »
   Faslida ayant envoyé des députés pour demander des terres
à Ostrogolha, celui-ci les refusa.
    « Alors, poursuit Jornandès, les Gépides coururent aux
armes; mais, pour qu'on ne les crut pas les plus forts,
Ostrogolha marcha contre eux. Les deux armées se joignirent
devant la ville de Gallis, au pied de laquelle coule le fleuve
Jucha (2). Là, on combattit avec un grand courage des
deux parts ; car des deux côtés étaient les mêmes armes et
la même manière de combattre. Mais les Golhs furent aidés
par la bonlé de leur cause et par un génie plus vif. L'armée
des Gépides finit par plier, et la nuit termina le combat.
Abandonnant les cadavres des siens, Faslida, roi des Gépides,
retourna précipitamment dans son pays, autant humilié par
cette honteuse défaite, qu'il avait été auparavant enflé d'or-
gueil, (chap. xvn). »
   XIV. Les détails dans lesquels nous sommes entré étaient
nécessaires. L'époque où Philippe envoya Décius contre
Ostrogolha détermine l'époque où les Burgondes furent dé-
faits par les Gépides ; et l'établissement de ceux-ci à l'embou-
chure de la Vistule, indique le point de l'établissement des
Burgondes, leurs voisins.
   Suivons l'enchaînement de ce que nous venons de rap-
porter.


  (1) Ergo , ut dicebamus, Gepidarum rex Fastida , qui etiara geiitcm
excitans, patrios fines per arma dilatayit, BURGUKDIONES PÊNE CSQCE AD
INTEBNECIOKEM DELEVIT ALIASQUG SOXMILLAS GEJttES PERDOJtEIT ( t a p . r V u ) .
  (2) La ville, Galtis et le fleuve Aucha sont inconnus.