Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                       DE LA VILLE DE LYON.                          397
maux héraldiques figuraient dans leur s c e a u , surmontés de
l'agneau. Ils élaient le symbole de la souveraineté S P I R I -
TUELLE ET TEMPORELLE.
  Selon Quincarnon , les auteurs plus modernes, ainsi que
les monuments, les armoiries du Chapitre, sont : DE GUEULES
ADDEXTRÉ D'UN GRIFFON D'ÛR , SENESTRÉ D'UN LION D ' A R -
GENT ,   AFFRONTÉS ;      et,   comme      devise   :   Conciliât    fides
animos.
   Il est probable que les chanoines gentilshommes ne joi-
gnirent le lion au griffon (cl encore les porlèrenl-ils souvent
en deux écus séparés, comme on le voit encore dans les vi-
traux de l'abside de Si-Jean) qu'en 1173, lorsqu'ils eurent
acquis par échange et permutation autorisée par le pape,
Alexandre III, sur la ville, les droits de comtes de Lyon, qui
en portaient un pour leurs armes, et qui, depuis cet échange,
ne prirent plus d'autres qualités que celles de comtes du
Forez.
   Comme ces derniers prirent également pour leurs armoi-
ries un dauphin, quand le Forez eut passé aux princes du
Dauphiné, avec l'hôtel de Roanne, de qui nos rois l'acquirent
pour y établir leur justice. Forez porta alors : DE GUEULES AU
DAUPHIN D'OR, CRESTÉ, BARBÉ ET OREILLE DE GUEULES.
  Les seuls seigneurs de Beaujeu, cadets des anciens comtes
de Lyon, retinrent le lion avec un lambel de gueules pour
brisure : D'OR AU LION DE SABLE ARMÉ ETLAMPASSÉ DE GUEU-
LES, AVEC UN LAMBEL DE CINQ PENDANTS DE GUEULES BROCHANT
SUR LA JOUE DU LION.


« main gauche à l'estomac, et en la dextre , e'ievc'e haute, une fleur de lis,
 « et autour est écrit : Sigillum Lugdunensis Ecclesiœ. » Le même sceau
existe du reste au bas du testament de Hugues de Talaru, chanoine de
ladite église (1201), avec le sceau de l'archevêque de Lyon, Raynaud de
Forez (archives du Rhône). Tout ceci donne à penser que sceau et armoirie
 faisaient peut-être deux choses distinctes à cette époque.