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NOUVELLES. Mardi 6 juillet, à quatre heures du soir, dans l'amphithéâtre des cours, à î'Hôtel-Dieu, a eu Heu la séance d'installation de la nouvelle École secondaire de Médecine et de Pharmacie. M. Soulacroix, recteur de l'Académie, a ouvert la séance par un discours dans lequel, après avoir traité historiquement de l'enseignement médical à Lyon, il a exprimé l'espérance de voir un jour la nouvelle École s'élever au titre supérieur de Faculté. M. Marboz, secrétaire de l'Université, a lu ensuite l'ordonnance constitu- tive de l'École et l'arrêté concernant les professeurs qui y sont attachés. Après quoi, M. le directeur et MM. les professeurs de l'École ont prêté le serment d'usage entre les mains de M. le recteur de l'Académie. La séance a été terminée par un discours de M. Sénac, directeur de l'É- cole, qui a traité de l'utilité des cours spéciaux de pharmacie, branche jus- qu'ici trop négligée de la science médicale, et a émis en terminant, ainsi que M. le recteur de l'Académie, l'espérance et le vœu de voir la nouvelle École, placée sous sa direction, arriver au rang de Faculté. De nombreux applaudissements ont accueilli les discours prononcés. — L'église de la Magdeleiue à Paris s'est enrichie de l'œuvre de l'un de nos compatriotes, M. Arthur Guillot, qui, par cette nouvelle production, vient de se placer très haut dans l'estime des connaisseurs. Cette œuvre est la statue de la reine Jeanne de Valois, où la profondeur de la pensée s'allie merveil- leusement à la pureté du dessin ; ces qualités avaient été remarquées déjà , dans sa Danaé, son Sixte-Quint, et son Bayart qui décorait l'esplanade des Invalides, le jour des obsèques de l'empereur, mais jamais au même de- gré que dans sa Jeanne de Valois. —On répare en ce moment les fissures qui se sont déclarées dans quelques parties de la statue équestre de Louis XIV, et que nous avions, dans notre dernier numéro, signalées à l'attention de l'autorité.