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521 Un joui-, ce distique frappa l'oreille d'un membre de l'Académie des Sciences morales, avec qui je cheminais sur le Pont-Neuf; je recueillis de lui ces notables paroles: « Si, comme les anciens l'ont établi, les amants ne sau- raient se dispenser de Lattre leurs maîtresses, je ne crois pas que les maris soient tenus à la même conduite vis-à - vis de leurs femmes. » Cet honorable membre de l'Académie des Sciences mo- rales fondait son opinion sur le mot d'Aristophane, déjà cité, « qu'aimer et battre sont la même chose. » CONCLUSION DERNIÈRE. La conclusion dernière de tout ceci, Mesdames, c'est que l'esprit des poètes, des prosateurs, des penseurs, n'est souvent qu'un audacieux paradoxe, et que l'auteur de cet article ne croit pas un mot de ce qu'il vient d'écrire. J. BELIARD. 33 *