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et les soumet actuellement à l'examen philologique. Si quelques-uns des
membres du Congrèspossédaientsurcet intéressant sujet des renseignements
inédits, nous les prions instamment de vouloir bien nous les communiquer,
pour en faire part à M. Rose-Martin, qui, de son côté, a pris l'engagement de
publier sa notice dans notre Revue.
    — L'Académie de Lyon a, dans un premier tour de scrutin, admis der-
nièrement au nombre de ses académiciens libres, M. l'abbé Noirot, professeur
 de philosophie au collège royal, et certes jamais suffrage ne fut mieux mérité.
Les autres tours de scrutin n'ont amené aucun résultat.
    L'Académie a procédé à la nomination de ses présidents pour les années
 4842 et 1843. M. Dumas a été élu par la section des lettres et des arts, et
M. Imbert par celle des sciences. M. Dumas a refusé l'honneur qui lui était
fait, et M. Léopold de Ruolz a été choisi pour le remplacer.
    — Ont été nommés membres correspondants MM. Rossignol et Nicot,
    —Notre compatriote et notre collaborateur, M. Tisseur, vient d'être appelé
à professer la littérature française à Neufchâlêl (Suisse). Un tel choix est aussi
honorable pour celui qui en est l'objet que pour ceux qui l'ont fait.
   —Une assez forte secousse de tremblement de terre s'est fait sentir à Lyon
 dans la soirée du 2 décembre, & huit heures moins dix minutes. La com-
 motion a eu lieu dans la direction de la Saône au Rhône, c'est-à-dire de
l'ouest à l'est ; le mouvement a été double et s'est prolongé durant près de
trois secondes. Il y a un grand nombre d'années que ce phénomène mé-
téorologique ne s'était produit dans nos climats d'une manière aussi marquée;
son apparition est liée sans doute à celle des vents violents et de la chaleur
 extraordinaire pour la saison qui régnent depuis quelques jours dans nos
 contrées.
    — La ville dé Sainl-Chamond vient d'éprouver une perte qu'il lui sera
 presque impossible de réparer. — Dimanche dernier, à huit heures et demie
 du soir, le feu a pris â la bibliothèque publique, et par malheur à ses tablettes
 les plus précieuses. — Une armoire de cette bibliothèque, renfermant de
 120 à 150 ouvrages de la riche collection léguée par M. Dugas-Montbel, a
 été en demi-heure dévorée par les flammes. D'auties ouvrages disposés sur
 des tables à côté ont été plus ou moins endommagés par le sauvetage. La
 bibliothèque était assurée ; mais les 150 ouvrages consumés, de même que
 ceux endommagés, étaient en partie des unités, des éditions irrétrouvables.
 A cette perle s'est borné le désastre.
   La bibliothèque dépend des bâtiments du collège. C'est de l'étage supérieur
•que le feu est descendu par une gaine de cheminée mal close, sans qu'il ait
&é possible de s'en apercevoir.