Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
DISSERTATION SUR TROIS FRAGMENTS EN RRONZE, trouvés à Lyon à di-
  verses époques, et en particulier sur une portion de jambe de cheval, un
  pied d'homme en bronze, un avant-bras de statue, etc., par M. A. Co~
  marmond.
   A la fin de l'année 1840, M. le docteur Comarmond a fait
paraître une intéressante dissertation sur trois fragments en
bronze trouvés à Lyon à diverses époque et spécialement sur
une portion de jambe de cheval, un pied d'homme, un avant-
bras de statue, tous objets en bronze,, des fragments d'archi-
tecture et d'autres morceaux antiques découverts en mai 1840
dans la tranchée des fondations du quai Fulchiron.
   Grâce aux actives recherches et aux nouveaux renseigne-
ments fournis sur l'emplacement où fut trouvé en 1766 la pre-
mière jambe de cheval, l'auteur contribuera peut-être un jour
à faire retrouver le complément d'un magnifique morceau de
sculpture.
   Espérons que l'administration municipale, éclairée et ex-
citée par l'œuvre de M. Comarmond, comprendra qu'il est
de son devoir de profiler des premières basses eaux pour en-
treprendre des fouilles qui, celte fois, avec les indications nou-
velles, pourraient bien êire couronnées du succès le plus
complet. Les travaux qui furent entrepris dans le mois de n o -
vembre 1809, sous l'administration si libérale de M. Fay de
Salhonay, le furent au moyen de bâtardeaux que l'on ne put
mellre à sec entièrement. Nous pensons que le forage serait
peut être cetle fois le moyen le plus sûr et le plus économique
à employer pour les travaux préparatoires, là où la rivière
est recouverte de pierres. Le dommage causé par la sonde
au cheval ou au cavalier enfouis peut-êlre sous les pans
de muraille qui les soutenaient jadis, ne seraient rien en com-
paraison des avantages de ce nouveau mode de recherche,
lequel permettrait de fouiller sans trop de frais une surface
infiniment plus grande que par la voie des bâlardeaux. — Un
second moyen plus simple et plus facile que le premier, pour
les parties de la Saône où l'on ne rencontrerait pas de trop