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LA PESTE A SAINT-GENEST-MALIFAUX 283 frère de Louis, qui le nomme dans son récit ; un de ses fils, Jean-Jacques Jaequemin, mourut peu de temps après s'être marié, laissant à sa veuve, qui ne tarda pas à con- voler à de secondes noce?, un tout jeune enfant, André Jaequemin. Cet orphelin fut probablement le dernier de sa lignée, car dans les pièces d'un nouveau procès, encore intenté aux copropriétaires de Farost, par les moines de Valbenoîte, à la veille de la Révolution, nous ne trou- vons plus ce nom; tout indique qu'il s'est éteint; à plu- sieurs reprises, dans rénumération des confins des diverses parcelles de territoire, on lit : le pré d'un tel qui fut de Jaequemin, le bois d'un tel qui fut de Jaequemin (6), etc. Les sapins de la montagne ont survécu à ceux qui les avaient si longtemps possédés, écorcés etébranchés. Un des événements les plus considérables de l'existence du prêtre-sociétaire de Saint-Genest fut sans contredit son voyage en Italie et sa visite à la Sanla-Casa de Lorette. Sa dévotion à la Très Sainte-Vierge et peut-être un vœu déli- béré pendant les ravages de la peste l'avaient décidé à ce long et laborieux pèlerinage; il y ressentit les plus vives et les plus douces émotions et il en rapporta, avec un accrois- sement de confiance en la Mère de Dieu, des souvenirs qui le firent poète. Afin de les consacrer, en les chantant, Gibordière, appelée de la Croix, comme étant en métanchée qui fut de la réponse de Jean Jaquemiu, son prédécessenr (R. de Roeria), et depuis d'Anthoine Jaquetnin (Paula f° x), joignant le chemin de Pleney à Saint-Genest-Malifaulx de matin, etc. (6) 19 juin [779. Assignation aux propriétaires de tènements de bois au lieu des Farost. Rente de Valbenoîte. Vérification faite en 1729 pour Pleney, la Gibordière, etc.Biblioth.de Saint-Étienne, manus- crits n° 575.