Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                    LES GOUVERNEURS DE LYON                             83

âgé de 76 ans; il est enterré avec sa femme dans l'église de
Sainte-Catherine du Val des Ecoliers. Il avait eu une fille
mariée à Imbert de la Platière. Quant à M. de Nemours,
il se démit de son ofEce de gouverneur, qui fut donné, le
17 février 1571, à :


   XVI. FRANÇOIS DE MANDELOT, fils de Georges de Man-
delot, seigneur de Passy, et de Charlotte d'Igny. En 1568
(lettres du 28 août), il avait succédé à René de Birague
dans la charge de lieutenant général de la ville de Lyon.
Son administration fut alors si douce et si tolérante que
plusieurs familles protestantes du Midi et notamment de
Sisterou (33) vinrent s'établir à Lyon. Nommé gouverneur
en 1571, Mandelot rend une ordonnance, le 28 mai de la
même année, contre les vagabonds « et les sorciers qui se
mêlent d'engraisser les portes et usent de certains moyens
pour mettre la contagion ». Après l'horrible massacre des
Vêpres Lyonnaises que Mandelot eut la faiblesse de laisser
exécuter, on lui donna pour lieutenant Maurice du Peyrat.
En septembre 1584, Henri III, pendant son séjour à Lyon,
joignit le gouvernement de Forez à celui de Lyonnois et
Beaujolois, et donna l'office de lieutenant du Roi à Jacques
d'Urfé, qui se disait gouverneur du Forez (34); plus tard



je suis chancelier du Roi; il auroit pu ajouter, et de la Reine, sa mère, de
laquelle il étoit la créature ; il me semble qu'il ne doit point être loué
de ce mauvais mot. » Entretien XL, p. 456 de l'édition de Paris, in-4.
Notez que cet Entretien manque dans l'édition elzévirienne de 1659.
    (33) Histoire de Sisteron, par Edouard de Laplane, tome II, page 103.
    (34) Suivant La Mure, Jacq. d'Urfé mourut le 23 oct. 1574. Voyez
 Moréri, art. URFÉ, et du Verdier, Diverses leçons, p. j de sa Dédicace à
 Anne d'Urfé.