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92 LES GOUVERNEURS DE LYON les nations qui sont établis dans ce lieu (53). » En 1720, il se brouilla avec le Régent, qui l'exila dans son gouver- nement, plus tard, il lui fut permis de retourner à Paris où il mourut le 8 juillet 1730. Il eut pour lieutenant, après le rappel du comte de Canaples (en 1^97), François-Catherin de Neufville, mort en 1700, puis son fils, qui lui succéda comme gouverneur. XXIV. LOUIS-FRANÇOIS-ANNE DE NEUFVILLE, dit le duc de RETZ, mort à Versailles le 13 septembre 1765. Le Con- sulat qui avait donné le nom de Vilkroy à la partie du quai delà Saône voisine et en aval du pont de Saint-Nizier, donna celui de Retz à la partie du quai du Rhône qui est en aval du pont Morand. Le duc de Retz paraît s'être démis deux ans avant sa mort de ses fonctions de gouverneur en faveur de son neveu, qui était alors son lieutenant. XXV. GABRIEL-LOUIS-FRANÇOIS DE NEUFVILLE, marquis, puis duc de VILLEROY, fils de François-Camille et de Marie- Joséphine de Boufflers. Ses provisions, datées de novembre 1763, furent enregistrées en sa présence à la sénéchaussée le 29 janvier 1765, avec celles de François-Louis de Neuf- ville, son lieutenant, qui l'avait accompagné et qui fut rem- placé le 15 avril de Tannée suivante par Eugène de Lacroix, marquis de Castries (54). A ce dernier succéda, en 1783, le comte de Charlus, et à celui-ci, en 1785, le duc de Cas- tries, brigadier des armées du roi. Un décret du 20 février 1791 ayant supprimé les gouver- (53) Morin, VI, 292. (54) On a donné le nom de Castries à l'une des rues du quartier d'Ai- nay, tendant du quai d'Occident à la rue d'Enghien.