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174        NOTICE SUR L'Å’UVRE DE LA MARMITE

primé et ses biens mis sous séquestre comme biens natio-
naux.
   Le 16 octobre 1792, sur l'ordre de la municipalité,
inventaire est fait, — par le juge de paix du canton de la
Fédération, — de tous les effets et meubles trouvés dans
la maison de l'Œuvre ; la sœur Guérin en est constituée
gardienne.
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   Dans la séance du 21 décembre suivant, le Corps muni-
cipal de Lyon arrête :
   i° Que les citoyens, préposés à la manutention des
différents établissements des Marmites, sont autorisés à
distribuer les chemises, couvertures, bouillons, potions, cordiaux
et autres secours semblables; — et, à cet effet, les scellés
qui auraient été apposés sur ces objets, seront levés;
   2° Que les ci-devant trésoriers et trésorières sont auto-
risés à continuer leurs fonctions, sauf à rendre compte à la
municipalité, s'ils en sont requis ;
   30 Que « la distribution de pain et autres objets de comes-
tibles et chauffage reste supprimée, attendu que la Société
fraternelle est chargée de fournir ces secours. Toutefois,
l'Å’uvre des Marmites ne cessera pas de faire ces distri-
butions, avant que l'on soit assuré qu'elles seront faites par
la Société fraternelle. »

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  Le 21 germinal an III (10 avril 1795), le bail de la mai-
son des sœurs est mis aux enchères et adjugé, au prix de
sept cents francs, pour une durée de trois ans.